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Découvrez cinq femmes street-artists qui défoncent
Vous avez remarqué ? Des dizaines d’artistes féminines secouent le monde du street-art ! On a décidé de sélectionner nos cinq préférées pour les présenter à ceux qui, parmi vous, n’auraient pas la chance de les connaître. On aime tout chez elles : leur technique, leur style, leur identité et leur envie de partager tout ça avec les passants, un peu partout sur la planète.
SASU
Du pep’s, de la couleur, de la fraîcheur… ça vous fait penser à une marque d’eau gazeuse ? En 2014, Sasu a collaboré avec nous pour dessiner une bouteille en édition limitée, et on est toujours aussi flattés qu’elle ait accepté. Mais ce serait réducteur de s’arrêter là. Sasu est une Japonaise bourrée de talent, créative et un peu barrée. Baladez-vous dans Tokyo et vous avez toutes les chances de tomber sur l’une de ses œuvres. Elle niche ses mandalas-fleurs dans des recoins de la ville ou les expose au grand jour sur les façades des immeubles. Dans les deux cas, la rencontre avec son œuvre ne laisse pas indifférent : on poursuit sa route plus léger, envahi d’une sensation d’apaisement extraordinaire.
@sasu_lyri
MISS VAN
La Toulousaine de vingt ans à peine a déjà une belle carrière. Vite remarquée pour ses peintures et son coup de bombe, Miss Van recouvre les murs du monde entier de ses figures féminines shootées à la pop-culture. Vous les avez peut-être aperçues dans les rues de Los Angeles, Miami, Barcelone ou São Paulo, où elle s’est rendue récemment. Cette fille qui sort de l’ordinaire prend son pied à peindre des femmes extraordinaires ! Des femmes puissantes mais attirantes, qui débordent de confiance et qui semblent à la fois provocantes et légères. Bref, on les adore.
@vanessa_alice
SWOON
Swoon voit la vie comme une longue aventure en forme d’œuvre d’art. Elle a commencé en peignant tout ce qui lui passait sous la main, chez elle à New York : poubelles, toits, lampadaires, trottoirs… Tout y passait, tout méritait un coup de couleur. Plus qu’une artiste, c’est une activiste extraordinaire : Swoon et un groupe d’amis artistes et architectes ont transformé une église abandonnée de Bigones, en Haïti, en centre social dédié à des ateliers artistiques et à des événements — ça s’appelle le Konbit Shelter Project. Le but ? Agir pour la reconstruction de l’île, ravagée par le séisme de 2010. Elle ose tout, elle n’a peur de rien : Swoon est à l’image de ses peintures, et elle force le respect.
@swoonhq
KAZILLA
Le style de Kazilla défonce tout — cette fille y va à fond. Elle adore peindre des filles impassibles et exubérantes, et toutes sortes d’animaux sauvages. Des sujets qui ont vite trouvé leur place sur les murs de New York, Los Angeles, Miami et même Dubaï. Kazilla sait exactement ce qu’elle veut offrir aux passants : un street-art 100% féminin et de bonne qualité. Ses peintures sont belles, son trait maîtrisé, mais elle n’hésite pas non plus à provoquer et ses œuvres sont souvent pleines d’esprit. Ce qu’on aime chez elle, c’est son envie de briser les codes. Kazilla, « le gorille à la vanille » amène les beaux arts dans la rue et redonne des couleurs à la ville. On n’avait jamais vu ça, et on en redemande.
@kazillathevanillagorilla
MAYA HAYUK
Les fresques de Maya Hayuk sont tellement cools et tellement imposantes qu’elles doivent être visibles depuis l’espace ! Cette voyageuse à plein-temps a parcouru le monde très jeune : elle s’est baladée à travers l’Europe, l’Afrique et une partie de l’ancien bloc soviétique — une expérience qui a nourri son univers créatif. Aujourd’hui basée à Brooklyn, elle cartonne avec ses fresques de motifs géométriques ou abstraits hyper colorés. On ose le dire : elle voit les choses en grand… Plus sérieusement, Maya est ultra talentueuse et déborde d’énergie. On crève d’envie de la voir continuer longtemps à repeindre les murs gris et tristes du monde entier.
@mayahayuk